Définition de ATTENTIF, IVE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-tan-tif, ti-v'

DÉFINITIONS

1
Qui a, qui porte de l'attention, de l'application. Rendre son auditoire attentif. Les esprits, comme les yeux, étaient attentifs. Porter un oeil attentif sur toutes les parties de l'État. Il fut fort attentif à ce que rien ne nous manquât.
Roxane, attentive, écoutait son amante
Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé
Prêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive
Attentive au soin de son trépas
À ses seules fureurs Thèbes fut attentive
Le fidèle, attentif aux règles de sa loi
Attentif à Dieu
de Esprit FLÉCHIER dans I, 107
François, cet homme caché dans les bois et dans les forêts, sans expérience dans les affaires, attentif à lui-même
de Esprit FLÉCHIER dans II, 127
Plus Dieu vous afflige, plus il vous aime, plus il est attentif sur vous
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Afflic.
Ces hommes toujours attentifs sur eux-mêmes....
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Car. Fautes légères.
Suffit-il à un évêque d'avoir été attentif à soi-même ?
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Villeroy.
Attentive à faire de nouveaux progrès dans les voies de la grâce
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Conc.
Attentive à peser toutes ses paroles
Être attentif auprès d'une femme, la courtiser.
2
Qui a le caractère de l'attention. Soins attentifs.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Chacune soit d'en porter attentive
de Clément MAROT dans III, 302
Ils travaillent de leurs mains au labeur qui peut entretenir leurs corps, sans empescher leur esprit qu'il ne soit attentif à Dieu
Des sergens crioient au peuple que l'on se teust, laissant toute autre euvre pour estre attentif au service divin
de Jacques AMYOT dans Numa, 24

ÉTYMOLOGIE

1
Voy. ATTENTION. Dans l'ancien français, on disait ententif.

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